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Sorties cinéma 2012



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Le petit Nicolas
24/5/12

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La source des femmes
7/5/12

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Illégal
26/4/12

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Le Petit Nicolas

Dans le cadre des Jeudis du Cinéma, ce 24 mai 2012, 25 élèves des niveaux N1 et ISP1 sont allés voir le film « Le Petit Nicolas» de Laurent Tirard.

Cette comédie reprend des thèmes et un vocabulaire vus en classe. Les apprenants ont bien compris et apprécié ce petit film simple et drôle qui leur a fait découvrir la façon de vivre  en France dans les années 60. Ils ont été agréablement surpris et satisfaits de voir qu’ils comprenaient les dialogues et pouvaient en saisir l’humour. Ils se sont rendus compte des progrès qu’ils avaient fait et du chemin parcouru par rapport à l’objectif du programme.

Cette expérience amusante et différente a permis à nos apprenants de se détendre tout en travaillant leur compréhension à l’audition. Elle les a sortis de leur cadre habituel et leur a fait découvrir d’autres lieux (certains venaient pour la première fois dans une salle de cinéma). Ils ont pu se relationner avec une autre culture.





Invitation de l’échevine Faouzia Hariche

 à la projection du film :
 "La Source des femmes"

Le lundi 7 mai 2012, 30 personnes se sont données rendez-vous aux Ateliers du Soleil pour répondre à l’invitation de Madame Fouzia Hariche. L’échevine en charge de l’Instruction Publique et de la Jeunesse nous a reçu au centre Pôle Nord pour la projection du film : « La Source des Femmes » suivie d’un joyeux petit déjeuner. Ce fut un moment de partage entre diverses associations rassemblant des gens de tous milieux, âges et origines.

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 « La Source des Femmes » est une comédie dramatique de Radu Mihaileanu (d’origine roumaine) qui dénonce la mauvaise condition des femmes dans certains pays et le peu de moyen qu’elles ont pour se faire entendre et l’importance de l’instruction. Dans un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, les femmes vont chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps. Leila, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n’apportent pas l’eau au village.

Le film a été projeté en version dialecte marocain sous-titré en français, exercice difficile pour notre public. Il a cependant été bien compris par la majorité.

« Le film m’a rappelé les années d’avant,
chez moi au Rwanda, où la femme était
comme une esclave. A cause de cette vie pareille,
je n’ai pas pu aller à l’école ». (Donathile)


Cependant, sur le chemin du retour, plusieurs de nos adhérents nous ont fait part de leur désir d’oublier la misère qu’ils ont quittée et de découvrir plutôt des films occidentaux avec des « histoires d’européens ». Ils nous montrent ainsi leur désir profond de s’intégrer et de mieux comprendre le fonctionnement du pays dans lequel ils vivent à présent.
            
Notre rôle, en tant que centre d’éducation permanente, est justement de donner les moyens, à ces personnes aux parcours et origines sociales, ethniques et culturelles si diverses, de trouver leur place active et autonome dans une société non discriminatoire, en comprenant le monde et en s’y situant.



 
Illégal


Dans le cadre des Jeudis du cinéma organisés par Lire et Ecrire, 17 apprenants de Fle et niveau1 sont allés voir le film « Illégal » d’Olivier Masset-Depasse ce 26 avril 2012.
     
La majorité de  nos apprenants sont des demandeurs d’asile qui  n’ont pas quitté leur pays par plaisir mais pour fuir une situation intolérable : un pays en guerre, des injustices et des dictatures souvent soutenues par les pays européens.  Ils ne laissent pas tout derrière eux pour profiter d’un pays riche mais parce qu’ils sont bien souvent, chez eux, en danger de mort. Ils posent souvent des questions sur la politique menée par la Belgique et les autres pays européens en matière d’accueil de  demandeurs d’asile. Si certains ignoraient l’existence de ces centres fermés et le sort que réserve l’état belge aux illégaux, d’autres y avaient séjourné.

Ce récit a suscité beaucoup d’émotion et a permis à certains de raconter leur séjour en centre fermé et à d’autres d’exprimer leurs craintes par rapport à la montée du nationalisme en Europe et plus particulièrement en France qui prépare ses élections présidentielles.

Bien que régulièrement confrontés à ces réalités et aux récits durs de leurs apprenants, ce film a aussi bouleversé les animateurs. Ils ont pris  conscience de la peur et des difficultés quotidiennes des sans-papiers  ainsi que des traitements que leur réserve l’Etat belge. On y prive de liberté des enfants, des femmes et des hommes innocents que l’on traite comme des criminels. Ces centres fermés sont indignes d’un pays qui se dit démocratique.
 
 

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